Commençons par une petite leçon de français. D’aucun aura remarqué une légère redondance (légère comme le sont toutes les redondances par définition) dans le titre. Et oui, le suffixe « -ounette » est déjà un diminutif, l’épithète « petite » en est un autre. Pourquoi cela ? Pour qu’on ne me dise pas que j’exagère ?!!! Je ne fais jamais dans l’exagération. Oui, qu’on ne me dise pas « wah l’autre hé, c’est même pas une conversion, à peine une conversionounette ! Il exagère eh ! ». Donc non, aucune erreur de sémantique (oui, je maîtrise toujours ma semence), mais bien la volonté d’appuyer que dans cet article, point de conversion de la mort-qui-tue avec la tête d’Alexandre sur le corps de César attribué de la petite bite d’Hannibal (ou Hamilcar :p) (guerre de sape psychologique oblige... ouais les Carthaginois c’est tous des PDs d’abord !) comme ici. Et puis d’abord on le met où le car ?
Pour en revenir à l’article (comment ça je m’égare ? Mais non, je mets le car je viens de dire !!), nous n’aurons ici que quelques illustrations de petites astuces permettant de varier la pose de nos soldats de plomb à moindre frais.
Vous avez oubliez votre sable les gars.
Notre cas d’étude (et là j’ouvre la boite de biscuits en métal pour me pencher sur mes fières troupes qui me crient par dévotion de leurs innombrables petites voix fluettes : « Non Papa ! Non Papa ! ». A moins que ce ne soit : « non pas moi ! non pas moi ! ». Je ne comprends pas.)(Je tiens à préciser que je ne prends pas de LSD. Jamais.) sera la cavalerie perse (oui, vous l’aurez compris, tout l’art est de suivre cet article malgré les parenthèses). Pourquoi ? Parce que ! Parce que ce sont les dernières figurines que je viens de finir de peindre (et oui, tout cet article n’est qu’un prétexte pour les illustrer (c’est marrant ça, c’est un texte qui illustre des illustrations, pas banal…), étant donné que j’en ai déjà parler ici).
Les nouvelles figs peintes. Quatre modèles de base, six poses.
Tout le sens du propos de ces lignes donc (sisi, ya un sens à tout ce charabia) réside dans les petites astuces (je me répète) qu’on peut trouver pour enrichir la posture de nos charmantes figurines. Car nous sommes tous confronter au même problème : on utilise bien souvent plus de figurines d’une gamme que la gamme ne propose de postures différentes (et encore, on a la chance que les marques récentes – Corvus Belli, Xyston – proposent des postures assez variées pour une même référence). Résultat des comptes, nos lignes de bonshommes sont assez stéréotypées.
De derrière.
Une première solution simple à ce problème peut consister à modifier la position des bras. Tout du moins chez Xyston (je connais mal les autres marques, si vous voulez faire partager vos connaissances, n’hésitez pas, lach’ t comm’), le métal est assez ductile. Cela permet de jouer avec une amplitude significative sur la position des membres supérieurs :
La figurine de gauche est celle de base. Les reste illustre la bonne ductilité du métal Xyston.
Une autre idée est de modifier l’équipement. Toujours chez Xyston, les lances ne sont jamais parties intégrantes de la figurine. Il convient donc de faire un petit trou (la mini-perçeuse étant l'outil de bourreau le plus adéquat) dans la mimine de votre fier guerrier qui n’aura pas mal (je vous conseil le lexomil - marche aussi avec votre femme), avant d’y placer une lance de votre confection (vous pouvez essayer après mais ça fonctionne beaucoup moins bien). On peut étendre le concept un tantinet plus loin en sectionnant une arme que le modèle aurait déjà en main pour le remplacer par une lance, comme ici :
A droite la figurine originale, au centre avec une lance à la place de la hâche, à gauche le bras droit replié vers le haut. Une dernière possibilité existe en combinant les deux conversions pour obtenir une lance brandie !!
Une troisième étape consiste en la conversion par décapitation ! Uniquement pour les plus expérimentés d’entre vous… Encore et toujours chez Xyston, la tête se détache assez nettement du reste du corps. Ceci permet, avec un bon cutter à la lame bien aiguisée, de détacher la tête du corps et ainsi la placer, harmonieusement si possible, sur un corps sans tête (la schizophrénie est un mal qui touche les armées de tous les temps mon pauvre monsieur).
Les figurines originales de mes prochains scythes.
Je vous laisse jouer au jeu des sept erreurs.
Comme je le disais plus haut, ce sont des choses assez simples mais qui enrichissent pleinement la diversité des figurines et qui, dans un effet d’ensemble, rajoute à l’effet de masse grouillante.
CHAAARGEZZZ !!!
La prochaine étape dans la conversion étant de passer à la vitesse supérieure, à savoir : la maîtrise du green stuff ! Mais là, il est temps pour moi de céder la place. Maître Macha, si vous voulez bien vous donnez la peine…