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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 22:51


Cavalerie 1759

 

 

Commençons par une petite leçon de français. D’aucun aura remarqué une légère redondance (légère comme le sont toutes les redondances par définition) dans le titre. Et oui, le suffixe « -ounette » est déjà un diminutif, l’épithète « petite » en est un autre. Pourquoi cela ? Pour qu’on ne me dise pas que j’exagère ?!!! Je ne fais jamais dans l’exagération. Oui, qu’on ne me dise pas « wah l’autre hé, c’est même pas une conversion, à peine une conversionounette ! Il exagère eh ! ». Donc non, aucune erreur de sémantique (oui, je maîtrise toujours ma semence), mais bien la volonté d’appuyer que dans cet article, point de conversion de la mort-qui-tue avec la tête d’Alexandre sur le corps de César attribué de la petite bite d’Hannibal (ou Hamilcar :p) (guerre de sape psychologique oblige... ouais les Carthaginois c’est tous des PDs d’abord !) comme ici. Et puis d’abord on le met où le car ?

 

 


Pour en revenir à l’article (comment ça je m’égare ? Mais non, je mets le car je viens de dire !!), nous n’aurons ici que quelques illustrations de petites astuces permettant de varier la pose de nos soldats de plomb à moindre frais.

 

 

Cavalerie 1749

Vous avez oubliez votre sable les gars.

 

Notre cas d’étude (et là j’ouvre la boite de biscuits en métal pour me pencher sur mes fières troupes qui me crient par dévotion de leurs innombrables petites voix fluettes : « Non Papa ! Non Papa ! ». A moins que ce ne soit : « non pas moi ! non pas moi ! ». Je ne comprends pas.)(Je tiens à préciser que je ne prends pas de LSD. Jamais.) sera la cavalerie perse (oui, vous l’aurez compris, tout l’art est de suivre cet article malgré les parenthèses). Pourquoi ? Parce que ! Parce que ce sont les dernières figurines que je viens de finir de peindre (et oui, tout cet article n’est qu’un prétexte pour les illustrer (c’est marrant ça, c’est un texte qui illustre des illustrations, pas banal…), étant donné que j’en ai déjà parler ici).


 

Cavalerie 1739a

Les nouvelles figs peintes. Quatre modèles de base, six poses.

 

Tout le sens du propos de ces lignes donc (sisi, ya un sens à tout ce charabia) réside dans les petites astuces (je me répète) qu’on peut trouver pour enrichir la posture de nos charmantes figurines. Car nous sommes tous confronter au même problème : on utilise bien souvent plus de figurines d’une gamme que la gamme ne propose de postures différentes (et encore, on a la chance que les marques récentes – Corvus Belli, Xyston – proposent des postures assez variées pour une même référence). Résultat des comptes, nos lignes de bonshommes sont assez stéréotypées.

 

 

Cavalerie 1740a

De derrière.

 

 

Une première solution simple à ce problème peut consister à modifier la position des bras. Tout du moins chez Xyston (je connais mal les autres marques, si vous voulez faire partager vos connaissances, n’hésitez pas, lach’ t comm’), le métal est assez ductile. Cela permet de jouer avec une amplitude significative sur la position des membres supérieurs :

 

 

          Cavalerie perse 1744aCavalerie 1745aCavalerie 1746a             

La figurine de gauche est celle de base. Les reste illustre la bonne ductilité du métal Xyston. 

 

 

 

Une autre idée est de modifier l’équipement. Toujours chez Xyston, les lances ne sont jamais parties intégrantes de la figurine. Il convient donc de faire un petit trou (la mini-perçeuse étant l'outil de bourreau le plus adéquat) dans la mimine de votre fier guerrier qui n’aura pas mal (je vous conseil le lexomil - marche aussi avec votre femme), avant d’y placer une lance de votre confection (vous pouvez essayer après mais ça fonctionne beaucoup moins bien). On peut étendre le concept un tantinet plus loin en sectionnant une arme que le modèle aurait déjà en main pour le remplacer par une lance, comme ici :

 

 

           Cavalerie 1741Cavalerie 1742aCavalerie 1743a                                                                                                                                                                                                                                         

A droite la figurine originale, au centre avec une lance à la place de la hâche, à gauche le bras droit replié vers le haut. Une dernière possibilité existe en combinant les deux conversions pour obtenir une lance brandie !!

 

Une troisième étape consiste en la conversion par décapitation ! Uniquement pour les plus expérimentés d’entre vous… Encore et toujours chez Xyston, la tête se détache assez nettement du reste du corps. Ceci permet, avec un bon cutter à la lame bien aiguisée, de détacher la tête du corps et ainsi la placer, harmonieusement si possible, sur un corps sans tête (la schizophrénie est un mal qui touche les armées de tous les temps mon pauvre monsieur).

 

 

anc20054

Les figurines originales de mes prochains scythes.

 

 

Perses 1768a

Je vous laisse jouer au jeu des sept erreurs.

 

 

Comme je le disais plus haut, ce sont des choses assez simples mais qui enrichissent pleinement la diversité des figurines et qui, dans un effet d’ensemble, rajoute à l’effet de masse grouillante.

 

      Cavalerie 1760

CHAAARGEZZZ !!!

 

La prochaine étape dans la conversion étant de passer à la vitesse supérieure, à savoir : la maîtrise du green stuff ! Mais là, il est temps pour moi de céder la place. Maître Macha, si vous voulez bien vous donnez la peine…

Cavalerie 1764

En avant première mondiale, un petit aperçu du prochain article. Promis, sortie prévue avant 2 ans.

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 22:26

Salut à tous !

 

Ah !

Internet me fait défaut depuis un mois, et le travail est trop prenant... Il faudrait réclamer un temps de décharge pour la mise à jour des blogs.

 

Bien, cet artiste est avant tout un point sur l'avancement de la peinture de mon armée carthaginoise. Il ne manque que la photo d'une plaquette de lanciers libyens. Mais cela viendra plus tard.

Voila déjà l'armée dans son ensemble :

vued'ensemble

De gauche à droite : Le C-in-C, cavalier (Hamilcar ou bien Hannibal, si l'on veut), un éléphant avec une modeste escorte pédestre, les 6 plaquettes de Gaulois, Wb(F), le nouvel éléphant, qui a un soldat sur le dos, derrière le mahout, et à droite les deux Psiloi supérieurs ibériques. Derrière, la petite phalange de lanciers libyens, que nous verrons mieux plus loin.

Voici le nouvel éléphant. J'ai fait une petite conversion pour qu'un lancier prenne place sur son dos, avec une longue lance pour se défendre (ou défendre le mahout, devant lui). C'est une libre interprétation de ma part, n'ayant pu trouvé de réponse faisant consensus quant à l'équipement des éléphants carthaginois.

El4

El2

El1

Les deux éléphants de dos. L'éléphant est la même figurine, mais placée différemment, avec la tête collée un peu penchée et la trompe légèrement courbée (attention à ne pas casser la fig ou à ne pas la fragiliser). Cela permet de diminuer l'effet de répétition. Il me semble que cela marche bien !

Penchons-nous sur les lanciers, reg Sp(O). Pour changer de mes hoplites grecs, et comme les lanciers libyens sont quand même assez peu nombreux, j'ai eu envie de décorer leurs boucliers sans décalcos, mais à la pointe du pinceau. Je me suis un peu renseigné sur la symbolique, les dessins, peintures et sculptures puniques, pour imaginer ou copier mes motifs.Sp4

Sp3

On retrouve le violet, couleur présumée des officiers carthaginois, sur leurs capes. Je me plais à varier les teintes, en n'utilisant pas une teinte fixe, mais en mélangeant les bleu, rouge (chaud et froid), beige ou sable... Bref je m'amuse bien !

Sp1Sp2

L'officier, de dos. Visez la cape, toujours la couleur des officiers ! Contrairement aux autres figurines, qui sont toutes des Xyston, celles-ci sont des figurines Corvus Belli, dont la cavalerie s'adapte très bien à celles de la marque écossaise. Mangez-en !

CinCdos

Et voici nos ancêtres les Gaulois !

Couleurs variées, motifs décoratifs sur les boucliers, tentative de tartans sur les vêtements. Pour faire des derniers, cela m'a demandé quelques essais et quelques échecs... Une couleur de base, travaillée habituellement (du sombre au clair, avec les éclaircissements faits plus ou moins dans le frais), reçoit l'application de lavis pas trop mouillés pour qu'ils soient précisément posés. Cela donne une petit effet tartan ! Du moins, je crois. Et puis c'est sympa à regarder et c'est ce qui compte, flute !

Wb3

Wb1Wb2

"Chargeeez !"

 

Et bien, c'est tout pour aujourd'hui ! Le calendrier me rattrappe, et je dois filer... Avec la partie DBM200 d'hier soir, où Tyty a bien failli rendre ses Perses victorieux, après 5 heures de manoeuvres (on joue lentement, au scalpel... Dans l'oeil ! Gniarf !), j'ai bien pris un peu de retard sur mes obligations. Bigre, à quand les vacances et les loisirs !?

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 10:18

Salut à tous !

hamilcar barca

" Ouais, salut ! "

 

Je vais avoir le plaisir de vous présenter dans cet article les dernières nouveautés peinturluresques sorties des ateliers Machablabla Peintürlürich.

Je ne passerai pas par quatre chemin, car cet article, je l'ai rédigé une fois, mais over-blog ne l'a pas bien enregistré, donc rebelote.

Grrrrr

 

Bref, je vais vous montrer diverses photos, d'une armée bien diverse elle aussi : celle de Carthage ! En effet, au 3è siècle, les troupes disponibles pour un commandant carthaginois sont nord-africaines (Carthaginois eux-mêmes, mais surtout Libyens et Numides, sans oublier les petits éléphants qui vivaient par là), espagnoles (soit de la péninsule ibérique, soit des Baléares), celtes (nombre de nos ancêtres sont disponibles), itoliotes ou encore grecques (les peuples et colonies d'Italie péninsulaire mais aussi de Sicile). Cela sans compter l'artillerie qui est disponible quand on le demande gentillement.

 

Autant le dire tout de suite, plus divers, tu meurs ! C'est une bonne nouvelle, car cela me changera de mon armée grecque, qui ne compte à peu près que des hoplites ... grecs. Pour la variété, on repassera. Mais rien ne m'empêchera cependant d'incorporer un contingent de ces mêmes Grecs sous le commandement d'Hamilcar.


Hamilcar ? Haha ! L'autre hé, il cause même pas d'Hannibal ! Non, car je crois que la liste 32 du deuxième livre d'armées DBM est d'autant plus variée et du coup rigolote qu'on se situe avant 235. Or, à cette époque, c'est Hamilcar qui officiait, ce me semble. Et puis, Hannibal était un génie militaire certes, mais son père n'est-il pas un petit peu responsable de cela ? Hein ? Bon.

hamilcar

En plus, il était 'ach'ment beau Hamilcar !

 

C'est parti pour les photos. Je précise que les figurines sont de chez Xyston. Cependant, las d'attendre qu'ils finissent de sortir leur gamme pour l'armée carthaginoise, je finis par me rabattre (pour l'instant), pour la cavalerie carthaginoise, libyenne, mais aussi numide, sur les Corvus Belli. Et après tout, ces figurines sont tout aussi charmantes !

 

Allons-y.

 

D'abord, des Gaulois (Warband Fast). Oh oui, ils y sont déjà sur ce blog que vous m'direz ! Et quoi ! Ils n'ont plus le droit d'y être ? Et puis il y en a davantage ! Alors regardez, et en silence.

Wb1

Wb3Wb4Wb6

Wb5

Ce type à la grande moustache a été peint il y a longtemps maintenant. J'ai depuis gagné en finesse d'exécution pour les contrastes de la peau. Ici, les clairs et les sombres sont sans doute trop tranchés...

Avec Tyty nous attendons patiemment une commande de figurines Xyston. Dedans, il y aura de quoi agrémenter ces Gaulois de quelques musiciens, porte-enseignes, chefs... Histoire d'avoir une huitaine ou une dizaine de plaquettes bien variées.

 

Pour rester dans les peuples européens (hé oui, il n'y a pas un peuple européen, mes des. Si si !), voici les fameux louloux espagnols. La liste DBM propose comme alliés des ibériques. Cependant, en cherchant un peu, on apprend que des Lusitaniens, mais aussi des Celtes-ibères ont suivi Carthage. Cela tombe bien, puisque mes figurines sont les Lusitaniens de chez Xyston (Psilois Superior). Ce sont des figurines folles, pleines de dynamisme et de brutalité enfouie... Enfin, regardez par vous-même ! Mais toujours en silence, s'il vous plait.

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Hep, au fond, on arrête de papoter !

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esp2

Je précise maintenant que j'ai décidé de me farcir les motifs des boucliers sans l'aide de décalcos. On n'est pas des manchots ! J'ai aussi essayé de mieux rendre mes javelots et mes lances, le bois comme les pointes... En regardant le travail de Tyty, qui encule les mouches comme un malade sur absolument tout, j'ai vu que par rapport à mes Grecs, il y avait de nets progrès à faire de ce côté là, et à moindre coup (dédicace Tyty, frénétique titilleur de mouches).

 

Mais passons désormais à l'aspect rigide de l'armée carthaginoise, c'est-à-dire sa phalange libyo-phénicienne ! Pour le coup, je ne me suis pas tracassé en recherches. Sont-ils Libyens ? Ou bien Phéniciens ? Carthaginois ou même Finois (enfin là ça m'étonnerait quand même un peu) ? J'ai pris la référence de chez Xyston, j'ai ébarbé avec mon petit couteau, sous-couché, peint et collé. J'aime le résultat, et c'est très bien comme cela ! Parfois il faut ne pas être trop maniaque, et s'en remettre à d'autres autorités.

Avec des teintes à base de marron neutre (terre), d'ocre et de chair bronzée (le tout dans la gamme de peinture Prince August), je cherchais à obtenir une ambiance ocre, une luminosité de couché de soleil... Et je ne suis pas mécontent du résultat !

On fait silence, voici les photos.

Sp1

Ces boucliers sont en bois. Ici, pas de chichi comme chez les Grecs qui recouvraient de tissus, cuirs et cordelettes l'intérieur des boucliers. Les nord-africains sont rudes, brutes, boisés... Bref, c'est pas des PD !

Sp2

Sp3Ces boucliers sont peints. Je m'inspire de tous les symboles dont relate la littérature spécialisée, mais aussi de tous les symboles et de l'art carthaginois. Rien que sur internet, on peut trouver beaucoup d'idées.

Sp4Sp5Ces figurines sont malheureusement moins variées en poses que les hoplites grecs du même fabricant, mais elles sont quand même bien jolies. Surtout, on peut agrémenter la phalange d'officers, porte-enseignes, musiciens... Ce que je ne manquerai pas de faire lorsqu'ils seront arrivés avec les Gaulois par la poste (merci les PTT !).

 

Et voici mesdames et messieurs le clou du spectable ! L'éléphant africain surmonté d'un indigène armé d'une pique à brochette !
Non, il s'agit bien d'un éléphant africain (dont je tairai le nom scientifique pour ne pas voir ce blog interdit aux moins de 16 ans), avec un type plutôt louche dessous, qui ressemble à un Numide. Comme il sort de la douche, il est en peignoir, car encore bien humide.

Je vous montre les images, puisque vous êtes sages et concentrés, puis on en discute.

el2el1J'ai d'abord cru pouvoir peindre la bête à la va-vite, à coups de brosse, mais en fait non, cela rendait vilain. Donc j'ai repris mon petit pinceau pour rattraper le coup.
Le torchon, sur le dos de l'animal, sert au Numide pour essuyer diverses choses : son nez, ses pieds, ses c...

Comme tout bon mouchoir de poche en tissu, j'ai voulu l'orner de fleurs (et de crottes de nez ?), mais c'est ma petite femme, soucieuse du bon goût et du respect des bonnes moeurs qui m'a suggéré de le laisser ainsi. Pur, immaculé. Vous voyez ces petites franges dorées ? C'est fait main !

 

Ce petit éléphant n'est sans doute pas terminé. J'ai relu mes classiques, et deux points de vue s'opposent, chacun argumentés. Certains disent que les éléphants carthaginois ne portaient pas de tour avec des gugusses dedans. D'une part car celles-ci servaient à se prémunir des soldats dans les tours des éléphants ennemis, et ne concernait donc pas Carthage et son ennemi romain, d'autre part parce-qu'il existe des (ou au moins une) pièces montrant un éléphant et son mahout sans tour.

Mais les autres disent que si, les éléphants carthaginois avaient des tours sur le dos. D'après eux (et moi je n'ai rien vu, c'pas moi m'sieur, j'vous jure, c'pas moi), il y a des "works of art" qui montre des éléphants carthaginois avec des tours, et des gugusses dedans les tours. Et toujours d'après eux, comme les Carthaginois ont tiré l'idée de l'éléphant de Pyhrrus, et que les éléphants de ce dernier étaient surmontés de tour, les Phéniciens d'Afrique auraient piqué le lot complet : éléphant et tour avec gugusses.

 

Bon.

 

DBM dit que les éléphants inférieurs, comme ceux de Carthage, sont de petits éléphants d'Afrique (jusqu'ici OK) avec des messieurs en peignoir tenant un cure-dent assis dessus (jusqu'ici ça va toujours), et avec une tour et un équipage de deux hommes. Ciel ! La Bible met hors-jeu ma figurine !

Je vais la garder car je la trouve chouette, et que je pense que pour balancer un éléphant dans les lignes ennemis, il n'y a pas besoin de tour.

Mais je me disais qu'il serait peut-être sympa d'imaginer que cet éléphant soit escorté par quelques hommes, afin de jeter des javelots à qui oserait s'approcher pour titiller le pachiderme. Alors j'ouvre le débat : des tirailleurs Numides qui courent à côté ? Des lanciers libyens, en formation lache, qui suivent de près pour repousser les tirailleurs ennemis... Ou alors toujours des Libyens, mais sans leur gros bouclier, peu utile hors de la phalange, et plutôt avec des javelots ?
J'hésite.

En cherchant sur le net, j'ai trouvé des éléphants à tour (différence avec le mien donc) escortés par des Numides pour les uns, par les Libyens pour les autres. Les deux sont chouettes.

 

Pour finir le tour d'horizon des nouveautés, je vous présente les chevaux qui accueilleront les derrières des officiers de la plaquette de général de l'armée carthaginoise (Hamilcar donc !). Cette fois, ce sont des figurines Corvus Belli. Des chevaux plus balaises que ceux de chez Xyston, mais bien sympas aussi une fois peints.

Les voici :

Cv1C'est le cirque : devant les chevaux, derrière l'éléphant, et au fond (flous) les jongleurs.

 

Bientôt, des nouvelles de mon éléphant (que deviendra-t-il, oulala suspens !), la trognolle des cavaliers dont vous voyez au dessus les chevaux, et aussi un petit article sur mes 200 points de Grecs : photos, choix des troupes et leur usage (sans parler de ce que Tyty nous réserve ! Tyty ?).

Bon week-end, à bientôt !

16038 carminegallonesscipionelHannibal jetant un regard de dédain à ce si piètre joueur de petits chevaux (image d'époque).

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 23:19

allies 1486bc

 

 

Et bien non, Tyty n'est pas mort ! Tyty est en route pour la domination asiatique sur l'Europe et Tyty compte bien aller jusqu'au bout !!

 

allies 1476d

 

Pour cela, après avoir soumis le Lydien, Atartytyxerxès Ier s'est adjoint le renfort de hoplites des colonies achéennes d'Asie mineure (Ionie, Carie... attention, ça fait mal aux dents). Ce renfort a été bien utile puisque, à deux reprises, il me permit de prendre l'ascendant sur mon ennemi héréditaire de toujours éternel : MACHABLABLA ("AAAARGH !!").

 

allies 1491a

 

Cependant, la dernière bataille a quelque peu entravé ma marche sur l'ensemble des Cités-Etats. Tout ceci tandis qu'un autre affrontement m'obligeait à repousser, plutôt mal que bien, les assauts d'une espèce de horde de sauvages bien éloignés de leur contrée : les Pictes (Re-"AAAARGH !!"). A moins que je ne me sois pas aperçu de la fulgurance de ma poussée en terres européennes. Ce qui est bien probable...

 

allies 1479a

 

Pour parler plus clairement, ayant eu marre des déconvenues successives enregistrées contre mon homologue grec, je décidA (private joke) de revoir quelque peu la composition de mon armée, la plus belle du monde. Je fis le pari de me séparer de mes Immortels (gardés en réserve pour préserver l'Etoile Noire) pour renforcer mon infanterie de non pas 2, non pas 3, mais 4 éléments de hoplites ! Soit l'équivalent d'un bon milliers d'hommes (ou assimilés). Ce choix est concluant car il renforce considérablement ma ligne d'infanterie et, bien qu'il m'oblige à déclasser mes Immortels en simple sparabaras (ce qui en fait des Sp (I) au lieu de (O) au contact), il me permet de tenir le choc bien plus facilement contre une ligne de hoplites réguliers, voire de prendre le dessus, tout en gonflant mon moral. Ceci combiné à une bonne exploitation du terrain me permit de l'emporter deux fois de suite sur le Grec. Un terrain inexploitable ainsi qu'une mauvaise gestion tactique me fit perdre le dernier échange.

 

allies 1466c

 

Quant au Picte, n'en parlons pas...

 

allies 1482aallies 1485aallies 1480a

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 17:27

Salut à tous,

 

Dans l'optique d'étendre mes 200 points de Grecs de la liste DBM "early hoplite Greek" à 400 points de "later hoplite Greek", j'ai commencé à me divertir en peignant les troupes nouvellement apparu au cours du Vè siècle av JC en Grèce, les peltastes.

 

Les peltastes grecs, une fois arrivé au IVè siècle av JC, sont constitués en grandes unités (augmentation du nombre d'homme ? Mode de combat plus répandu, en vogue ?). Après 400, ils passent donc dans la liste de Psiloi supérieurs à Auxiliaires ordinaires.
Ils sont donc 4 par socle... Avec les figurines Xyston, assez balaises, il faut savoir où coller les figurines !

 

Voila les bestioles :peltaste1

peltaste2

peltaste3

peltaste4

Au passage, je vais vous montrer la petite nouveauté. Corybantes me le rappelait la dernière fois, ce serait bien que je change la couleur de mes plaquettes, trop sombre... Bon, bon, ok, je le fais ! Voyez la différence, dans cette photo où une seule plaquette n'a pas été refaite :

socle-nouvelle-couleur2

Et sans la plaquette non refaite :

socle-nouvelle-couleur1Au fait, mes 200 points de Grecs pour DBM sont peints... Bientôt un post de présentation, avec revue de troupe complète !

Bonne soirée !

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 19:00

Hoplites 2A l'arrière de la phalange, les hoplites s'équipent pour partir au combat : cuirasse, cnémides, casque, bouclier, lance...

 

Salut à tous !

 

Voici mon dernier bagage pour mon armée grecque de 200 points DBM.
Après deux plaquettes représentant des ânes chargés, et la dernière représentant une hécatombe, j'avais l'envie de représenter un hoplite s'équipant auprès de son serviteur et de sa mule.

 

Il me fallait :

  • une mule (des Romains de chez Corvus Belli) chargée (d'un côté les amphores Corvus Belli, de l'autre un bouclier glissé dans un étui de transport fait en greenstuff);
  •  un serviteur (en fait un psiloi grec Xyston, à peine modifié) tenant par une cordelette la mule (un petit morceau de greenstuff) tout en tendant une partie de son matériel au héros hoplitique. Ici, la lance tombait bien, d'une main à l'autre;

psiloi-bagage

  • un héros hoplitique (de chez Xyston), non encore complètement équipé, le casque à cimier sous le bras, attrapant la lance tendue par son serviteur.

héros-bagage

Toutes ces figurines, à peine ou pas du tout modifiées, sont simplement agencées de façon à rendre dynamique la scène.

Bg-1

Et voila le glorieux héros saisissant ses effets des mains de son serviteur avant de partir au combat.

bg-2

Voici les amphores portées par le mulet. Comme il se doit, celles-ci sont finement décorées.

bg-3

Le serviteur lui-même n'a pas à rougir de sa tunique finement tissée et de son large petasos .

bg-4De l'autre côté du chargement de la mule, le bouclier est rangé dans son étui de cuir. Le héros n'aura plus qu'à s'en munir pour prendre sa place dans la phalange.

 

Et voila, cela fait quatre bagages, si l'on ajoute les précédents. Cela me permet de jouer des parties de DBM en version 200 points.

Voila un aperçu de ces quatre plaquettes mises côte à côte.

bg-5bg-6bg-7bg-8Bientôt, je passerai en revue l'ensemble de l'armée des Cités grecques, en version 200 points bien sûr, puisqu'il ne faut présenter que du peint. Ce serait ridicule autrement...

A plus !

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 17:00

 

egyptiens-16

Salut à tous,

 

On ne croule pas sous les nouveaux articles ici, pas vrai ?

C'est-à-dire que nous avons été pas mal débordés Tyty et moi ces derniers mois. Nous le sommes d'ailleurs toujours autant, mais les vacances se pointent, alors je profite de la décompression pour montrer quelques petites choses.

 

J'avais déjà un penchant pour les Egyptiens. Mais la dernière partie de DBM jouée contre Corybantes El Corones m'a redonné une petite impulsion nord-africaine. Il nous avait prêté des figurines égyptiennes, à Tyty et moi, avec lesquelles nous nous étions appliqués à le battre, lui et son armée d'Alexandre le Grand.

 

Voici donc les nouveautés.

 

Des fantassins archers d'abord. J'en ai profité pour intégrer dans les plaquettes un porte-enseigne, un trompetiste et un musicien.

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Un char ensuite. Ce char était en chantier depuis trop longtemps et avait bien besoin d'une petite peinture !

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Un bagage ensuite. On voit un âne, deux hommes en train de s'affairer à porter des cochonneries (pour la tente de Ramsès sans doute, ou bien pour son oncle, je n'en sais rien).
Vous noterez dans ce bagage la référence à un relief élevé pour narrer Qadesh : le camp égyptien était entouré d'une haie de boucliers dressés (voir le Osprey sur la bataille de Qadesh, page 65). On voit donc quelques-uns de ces boucliers, parsemés sur la plaquette.

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Pour finir, voila une vue d'ensemble de mes petits Egyptiens, qui un jour combattront glorieusement sur les champs de bataille DBMesques.

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 21:54

Salut à tous,

 

Sacrifice grec

 

Je vous présente dans cet article la dernière nouveauté réalisée pour mes Grecs antiques. Après avoir lu l'Iliade d'Homère, qui se passe quelques centaines d'années avant l'époque de mon armée, mais me souvenant d'un petit détail dans Hérodote, juste avant le gros de la bataille de Platée contre les Perses, je me suis dit que faire une plaquette de bagage avec des bestioles sacrifiées pourrait être pas mal.

 

En effet, les Grecs procédaient, pour s'attirer les faveurs des dieux, à des hécatombes. Littéralement, il s'agit du sacrifice de cent boeufs. Les dieux estimaient les héros, et ainsi les soutenaient, à la mesure du nombre de bêtes égorgées puis brûlées sur leurs autels. Alors bien sûr, s'il n'y avait pas cent boeufs à disposition, on pouvait en égorger moins. Ou même plus ! Ou bien encore, d'autres bêtes : moutons, agneaux, et autres bestioles de moindre coût qu'un boeuf (mais pas de femmes, utiles à d'autres fins...).

 

Cela tombe bien, j'ai en ma possession des boeufs et des moutons, achetés chez Corvus Belli. Toute mon armée (ou presque) est de chez Xyston, il faut bien faire vivre la concurrence !

Bg.animauxIl est beau mon troupeau ! Un troupal-des troupeaux.

 

Et donc, sans plus attendre, je balance des photos ! Les hommes sont des figurines Xyston bien sûr, de la référence des commandants et officiers grecs. Celui qui s'apprête à égorger la bestiole qu'il tient par une corne a subi deux légères modifications : le bras droit tenant l'épée brandie originalement vers le haut est positionné vers le bas (vers la gorge de l'animal), le bras gauche est légèrement tordu afin de mieux agripper la bête.

Bg.4

Bg.3Voila une chouette façon d'utiliser cette figurine aux bras croisées, qui ne trouvait jusqu'alors pas sa place au beau milieu des rangs des hoplites déchaînés. Je veux bien que les Perses ne soient pas très menaçants, mais de là à croiser les bras dans la mêlée, c'est un peu fort de café.

Bg.2

Bg.1

Un agneau y est également passé, comme vous pouvez le voir. C'est qu'il faut manger de tout pour avoir une alimentation équilibrée : boeuf, agneau, porc. Avec cela, mangez des frites, des flageolets, des pâtes. Sans oublier les cinq fruits et légumes. Ceci était un message du ministère chargé de l'alimentation et des petites phrases à la con. A l'époque, les gars savaient y faire pour préparer un bon repas :

sacrifice3Maintenant voila quelques images montrant la plaquette de haut. Vous y verrez que l'agneau n'a pas été tué par injection létale...

Bg.DessusBg.dessus'Ce con en a foutu partout. Cela dit, c'est hallal, certifié par l'imam d'à côté. La peinture du mouton est simpliste. Je ne me suis pas trop cassé les pieds. L'idée étant qu'il ressorte par rapport à la terre et par rapport à son sang, qui lui doit ressortir par rapport à la terre mais aussi par rapport à l'agneau, enfin bref, un vrai bordel quoi.

 

Les plus pointilleux me diront que j'ai rappelé en début d'article qu'une hécatombe parle littéralement de cent boeuf. " Hé ho ! yen a qu'un sur ta photo, sont où les zautres ?" D'abord, ne minimisez pas l'appoint de l'agnelet mort pour la France dans le coin et certifié hallal. De plus, rappelez-vous les enfants que les jeux de figurines nécessitent une capacité forte d'abstraction. Une plaquette ne représente pas les trois ou quatre figurines visibles dessus, non. Non ! Non non ! Mais elle représente plusieurs centaines d'hommes ! Cette plaquette de bagage représente donc, au grand minimum, cent boeufs et cinquante moutons ! Voir cent-cinquante boeufs ! C'est Zeus qui va être content ! Et qui m'accordera encore la victoire contre Tyty et ses Perses, à n'en point douter.


Trève de blabla, car je sens que vous perdez le fil. Mais voici les dernières photos de cette immense hécatombe, protégée par de vaillants guerriers grecs (les derniers peints en date).

Bg.Sp1Bg.Sp2C'est sur cette photo, qui grâce à son flou artistique fera un effet-boeuf,  que je vous salue bien bas.

 

Macha le Grec qui vous rend Baba.

("le Grec" a été censuré suite aux propos scandalisés d'un de nos fidèles lecteurs, qui m'a rappelé outré que j'étais un bon Français... Je présente mes excuses à nos lecteurs, car oui, j'en suis un très bon. Si si !)

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 21:30

Motifs 0805a

 

Lorsque je me suis mis à la peinture de Perses, j’étais bien loin de me douter que je devrais en arriver à maîtriser une des ornementations de la peinture sur figurines : le motif.

 

Une tunique perse n’en étant pas une sans motifs, il a bien fallu que je m’y mette. Car il y a motif et motif. Si autant il y a le motif bien placé et de la bonne couleur qui ressort à merveille, il y a le motif qui s’ignore. Donc pour vous éviter de perdre du temps à faire des motifs qu'on voit à peine, voici quelques conseils issus de ma propre expérience.

 

Motifs 0814aPour commencer, il faut différencier deux type de motifs, le linéaire et le motif isolé (qu’on répètera ou non sur l’ensemble d’un vêtement). Les considérations sont à peu près identiques entre ces deux types.

 

Tout d’abord, car de première importance, le choix des couleurs. Bien sûr, quand on peint de la figurine historique, on est souvent limité par les impératifs inhérents au réalisme. Cependant, la période antique qui nous intéresse pour le moment est suffisamment inconnue et riche pour laisser aller quelque peu notre imagination. Il s’agit dans la mesure du possible d’extrapoler : on verra mal un Spartiate avec des motifs à fleurs turquoises (bien qu’il est possible que, de fait, il plaira beaucoup plus à ses petits camarades…). Donc, quand vous le pouvez, l’idée est d'obtenir un maximum de contraste pour faire ressortir au mieux le motif. En ce sens, l’idéal est d’avoir un motif clair sur un fond foncé. Car si l’on considère l’inverse, à savoir un motif foncé sur du clair, celui-ci pourra être étouffé par les ombrages du vêtement. Dans le cas où on utilise un motif et un fond de même valeur (soit tous les deux foncés, soit tous les deux clairs), il conviendra de matérialiser une séparation de valeur opposée entre chaque composante, toujours dans cette optique de contraste faisant ressortir le motif.

 

Motifs 0799aLe placement. Le placement du motif a son importance, notamment en ce qui concerne les motifs isolés. Bien qu’à mes débuts je m’obstinais à respecter une géométrie des motifs sur le vêtement, je me suis bien vite rendu compte de la désuétude de la chose quand le motif, dans cette logique géométrique, devait en arriver à se retrouver dans un pli (ou une zone ombrée de manière plus générale). En effet, cela n’a pour effet que de rompre les nuances (l’effet ombre/lumière) de la figurine. Dans le même ordre d’idée, inutile de calculer où devrait se situer tel ou tel point du motif en fonction du pli du vêtement (oui je l’ai fait ! non je ne suis pas fou !). Pour résumer, il vaut mieux placer ses motifs dans les zones planes et les plus éclairées du vêtement.

 

La taille. La taille du motif est aussi un paramètre qui relève plus de l’esthétisme que du réalisme. Si on veut s’acharner à faire un motif à l’échelle, sur du 15mm, on risque d’avoir du mal à être suffisamment précis. Il vaut mieux aussi éviter que le motif soit trop gros, cela donne vite un rendu disproportionné par rapport au reste de la figurine et donc trop… grossier !

 

La fréquence. C’est un paramètre qui pourrait paraître anodin mais qui va de sa conséquence. Un motif trop répété sera souvent écrasé et ne ressortira pas. A l’inverse, un motif trop absent ne ressortira que sous certains angles de la figurine. Là aussi, question d’équilibre.

 

Motifs 0796Motifs 0797

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Application. Une des première considération technique qu’on peut d’ores et déjà constater pour obtenir de beaux motifs, c’est qu’il faut avoir une peinture précise. Loin d’être une qualité réservée aux meilleurs peintres d’entre nous, il convient simplement de respecter quelques principes (qu’on n'évoque pas assez souvent à mon sens quand on parle de peinture). Avant tout, comme pour tout le reste de la peinture de la peinture sur figurine, il faut une peinture très diluée (à la limite de l’ « hypopigmentation », le seuil où il n’y plus assez de pigment dans votre mélange eau+peinture pour en faire un mélange homogène et qui fait du coup de ce mélange un lavis). Deuxième point, avant de charger votre pinceau de cette peinture diluée, il convient de le sécher quelque peu si c’est celui-ci qui vous a servi à diluer votre peinture. En effet, le trop d’eau restant dans votre pinceau fera s’écouler vos pigments trop rapidement et vous ferez baver votre peinture. Par contre, un pinceau juste humide, chargé de peinture diluée, verra un écoulement des pigments constant et fluide. D’où un tracé précis, aussi large que votre pinceau (c’est pour ça qu’un pinceau n° 1 est amplement suffisant pour faire du détail au 15mm, même pour faire des yeux).

 

 

Motifs 0800a

 

Evidemment, aucune solution n’étant miracle, qui dit peinture diluée dit peinture peu marquée. Mais c’est tout un avantage ! Notamment pour les motifs linéaires clairs sur fond foncé. Ainsi, votre premier passage laissera une couleur laissant encore transparaître la couleur de fond, constituant ainsi votre ombrage. Un deuxième passage uniquement sur les parties les plus éclairées donnera à la couleur tout son éclat et finira d’achever votre motif ainsi éclairci.

 

 

Motifs 0798a

Motifs 0813a

 

 

Pour synthétiser, pour qu’un motif soit du plus   bel effet, il convient de   trouver le bon équilibre entre sa taille et sa fréquence tout en obtenant le contraste le plus marqué entre le motif et le fond sur lequel il est appliqué.

 


 

 

 

Alors, à vos pinceaux pour les plus belles broderies et ornementations qui soient !

 

Motifs 0815aUn loupé : avec un motif linéaire horizontal noir alors que le pantalon est gris, on obtient un beau saucissonnage.

 

Motifs 0801a

 

 

Motifs 0807Plus de détails sur le Satrape ici...

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 18:00

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Comme évoqué précédemment, voici le discours que je tenais rendre le 22 avril 2010 avant de tomber en rade d'appareil photo :

 

Parce que moi aussi je compte bien descendre les collines à cheval (cf ici), le dernier socle que je viens de finir est un socle de cavalier ( Cv(O) à DBM). Les cavaliers sont une pièce maîtresse de la liste 60 du premier livre d'armée DBM (Early Achaemenid Persian, de -550 à -420) puisque ceux-ci doivent au moins être au nombre de six.

 

Contrairement au premier socle de cavalier que j'ai fait et qui représentait des troupes issues d'un régiment royal, ici j'ai opté pour la représentation de troupes satrapales (fournies par le Satrape du coin donc). La différence entre un roi et un Satrape, c'est leur richesse et leur statut. Et les troupes à leur service reflétaient cette différence du fait que le roi, ou le Satrape, fournissaient l'équipement en fonction de leurs moyens. Pour ces cavaliers, je me devais donc d'opter pour un schéma de couleur moins "royal".

 

 

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Pour commencer, la couleur de la tiare (l'étoffe qu'ils ont sur la tête) est ici blanche et non jaune safran, première différence de statut. Et si le Satrape est assez riche pour fournir la même tiare et la même tunique à ses troupes, il n'en est pas de même pour les braies. Chacun s'est donc habillé de son plus beau pantalon pour aller guerroyer. Les pantalons doivent être néanmoins relativement chargés en motifs, les cavaliers n'étant pas issus de la Perse "d'en-bas". Les selles mettent aussi en évidence cette différence et si elles sont de couleur vive, aucun motif n'apparaît dessus.

 

 

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En ce qui concerne le figurinisme en soit, j'ai apporté quelques modifications aux figurines de bases, notamment au niveau de la position des bras. D'autant que les deux figurines de gauche sont les mêmes. Un porte donc la lance relativement droite et l'autre de façon plus lâche. Le cavalier de droite est aussi présent sur le socle "royal", dans une mise en scène différente.

 

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Voilà pour les dernières nouvelles peinturistiques après avoir passé quelques temps au modélisme. Ce dernier socle clos mes premiers 100 points DBM, j'en suis tout ému ! Je reparlerai de cette étape, que tout homme se doit de franchir un jour pour son accomplissement personnel, dans un prochain article.

 

 

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